Je ne sais pas trop quand j’ai commencé à utiliser Substack. Mais je sais que je suis arrivée sur la plateforme comme lectrice par la lettre d’Holly Whitaker. Et par cette lettre, je suis arrivée à Andrea Gibson.
Iel est décédé-e lundi 14 juillet 2025 d’un cancer. Iel avait fait le choix de témoigner de sa maladie, de ce que ça faisait.
Je n’ai pas encore pu voir Come see me in the good light, le documentaire sur iel, mais j’ai vu qu’il était sur mubi il y a quelques mois. C’est peut-être encore le cas.
Si vous êtes un peu à l’aise en anglais, il me semble que les articles sont pour la plupart en accès libre, vous pouvez aller lire
Ses mots m’ont donné beaucoup beaucoup de courage depuis que je les ai rencontrés. Ils ne cesseront pas de le faire. C’est plus facile de traverser le monde et la vie, avec ces mots là dans la tête.
Généreux, doux, fragiles et forts de l'être.
Je sais que je suis loin d’être seule dans ce cas. Il y a une foule d’hommages et de petits mots en pluie. Il y a de la joie à cet endroit.
Merci Andrea.
quelques traductions maladroites ici :
dans ce post :
I decided I was too soft to last
but then I decided to be softer
J’ai décidé que j’étais trop tendre pour durer
et puis j’ai décidé d’être plus tendre
dans ce post :
Let your heart break
so your spirit doesn’t
Laisse ton coeur se briser
pour que ton esprit ne se brise pas
Ou celui-là:
In the end
I want my heart
to be covered
in stretch marks
A la fin
je veux que mon coeur
soit couvert
de vergetures
Ce poème et ses premiers vers
I know most people try hard to do good
and find out too late they should have tried
softer.
Je sais que la plupart des gens s’efforcent de faire bien
et découvrent trop tard qu'iels auraient du essayer
plus doux.