Pour les textes: Vous pouvez les télécharger là. Vous pouvez aussi me demander de vous l’envoyer si vous en avez envie. C'est pour les curieuxes et celleux qui sont loin (hello Aurore!).
Les poèmes de l’année dernière peuvent être téléchargés ici aussi.
Les explications du pliage là.
Et le pourquoi ci-dessous.
Là où j’ai grandi, parmi les cartes de nouvel an de la famille et des amis, fleurissaient deux petits carnets. Ils étaient soigneusement imprimés et pliés/reliés. L’un venait de Montreuil, l’autre d’un petit village du Gard. Dans l’un, des haïkus imprimés à la main - où la Charente et les oiseaux, surtout le martin-pêcheur, avaient la belle part. Dans l’autre, de petites photos et les mots souvenirs d’une jolie balade faite dans l’année.
J’aime ces carnets, j’aime les voir sur le meuble toute l’année, les regarder, les lire, les relire, les tenir dans mes mains. J’aime les gens qui les ont fabriqués. J’aime leur petitesse et j’aime ce qu’ils représentent : le temps de quelque chose fait avec amour pour les autres.
Alors, pour continuer à faire vivre cette petite flamme, je m’y suis mise aussi. En janvier 2024, j’ai récupéré dans les notes accumulées 6 petits riens, glanés sur le chemin du travail. Ils sont nés tout bruts, sans prétention. Ils se plient sur une feuille A4 et ça tient dans la poche. Je les ai envoyés à quelques très très proches et c’était doux d’envoyer et de recevoir ce pas grand chose.
Je récidive cette année avec une collection de bleus, souvenirs de la fin de cet été passé avec des personnes aimées (il y a une première collection de bleus sur une étagère chez Blandine). Mais cette fois je les partage ici aussi.
Les carnets de haïkus entre Montreuil et la Charente sont de Jean-Hugues - oiseleur par excellence - et de Françoise - formidable passeuse.
Les carnets voyageurs sont de Philippe et Annie, baladeureuses infatigables de la garrigue.
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