Quand le cèdre breton faiblira, un scolyte déposera près de ta cache ses oeufs et un champignon (un cuisinier en somme) qui saura rendra digeste quelques fibres de bois pour sa larve.
Pour une fois et grâce à toi, son repas sera agrémenté - agrémenté ! - d'une feuille non pas de salade, mais de poésie.
C'est une jolie perspective, un vers (une larve) qui se nourrit de quelques vers (un poème). D'ailleurs, les larves de scolyte les plus inventives écrivent elles-mêmes, sous l'écorce, des lignes mystérieuses et spectaculaires.
J'aimerais assez t'entendre les dire à voix haute.
J'ai soumis le texte scolyte, versions écrite et aussi orale tel que tu l'évoques, à une I.E. (Intelligence Émotionnelle, ce qui manque précisément à l'I.A.), et la traduction serait :
"c'est quand que Léonore nous lit un nouveau poème ? Par gourmandise ou par addiction, forgée par cette sensibilité toute neuve, l'attente semble longue depuis la dernière livraison.”
C'est en tout cas la réflexion que je me faisais, “ça fait longtemps, il faut que j'ose demander de la poésie à Léonore, que je trouve une formulation en douceur”
Oui ! Et les scolytes avec moi, ils me l'ont dit : je rentre à l'instant - non, il y a ¼ d'heure, le temps de t'écouter - d'une balade nocturne en forêt.
Un beau texte, j'ai été saisi par la description de la haie, j'y retourne !
Et plein de liens à explorer (Morizot, j'ai presque tout lu, mais peut-être pas L’Exploré).
Quand le cèdre breton faiblira, un scolyte déposera près de ta cache ses oeufs et un champignon (un cuisinier en somme) qui saura rendra digeste quelques fibres de bois pour sa larve.
Pour une fois et grâce à toi, son repas sera agrémenté - agrémenté ! - d'une feuille non pas de salade, mais de poésie.
C'est une jolie perspective, un vers (une larve) qui se nourrit de quelques vers (un poème). D'ailleurs, les larves de scolyte les plus inventives écrivent elles-mêmes, sous l'écorce, des lignes mystérieuses et spectaculaires.
J'aimerais assez t'entendre les dire à voix haute.
Il faudrait trouver une langue pour retranscrire les scolytes. Mais en tendant très bien l'oreille, parfois on entend leur petite musique qui gratte.
J'ai soumis le texte scolyte, versions écrite et aussi orale tel que tu l'évoques, à une I.E. (Intelligence Émotionnelle, ce qui manque précisément à l'I.A.), et la traduction serait :
"c'est quand que Léonore nous lit un nouveau poème ? Par gourmandise ou par addiction, forgée par cette sensibilité toute neuve, l'attente semble longue depuis la dernière livraison.”
C'est en tout cas la réflexion que je me faisais, “ça fait longtemps, il faut que j'ose demander de la poésie à Léonore, que je trouve une formulation en douceur”
alors tu seras content aujourd’hui!
Oui ! Et les scolytes avec moi, ils me l'ont dit : je rentre à l'instant - non, il y a ¼ d'heure, le temps de t'écouter - d'une balade nocturne en forêt.
Un beau texte, j'ai été saisi par la description de la haie, j'y retourne !
Et plein de liens à explorer (Morizot, j'ai presque tout lu, mais peut-être pas L’Exploré).
Mercis !