Matsuo Bashô est un poète japonais du XVIIème siècle. Bouddhiste, il est l’un des grand maîtres du haïku classique et un voyageur.
Il a écrit La sente étroite du Bout-du-Monde.
Ce haïku est tiré du recueil Haïku ; anthologie du poème court japonais, publié en 2002 chez Gallimard. L’anthologie est présentée et les poèmes sélectionnés traduits par Corinne Atlan et Zéno Bianu.
Il y a une foule de traductions de Bashô qui existent. Vous le rencontrerez souvent dans des anthologies. Il y a aussi celle de Points et un poche chez Verdier et puis les éditions William Blake & co.
Pour celleux qui aiment les belles illustrations ou ont des enfantes autour d’elleux, il existe Bashô, le fou de poésie, illustré par Frédéric Clément.1
C’est le premier haïku que j’ai appris par coeur.
Comme celui de Kobayashi Issa avec la rosée, c’est un texte auquel je pense très souvent.
Il est ici pour plusieurs personnes très aimées.
Que votre été résonne de cigales et de vie.
Les cigales vont mourir — mais leur cri n'en dit rien
Frédéric Clément a illustré un des albums les plus étranges que j’aime et connaisse depuis petite fille, à savoir Le luthier de Venise, et aussi Le collier, que j’ai aimé plus tard.
Il a aussi publié une version illustrée du Chant d’amour et de mort du cornette Cristoph Rilke de Rainer Maria Rilke.
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