Emily Brontë est une poétesse et romancière anglaise du début XIXème siècle.
Ce poème est paru dans une traduction de Pierre Leyris dans l’anthologie de ses poèmes publiée chez Poésie / Gallimard.
Plusieurs enregistrements d’Emily Brontë sont dans la boîte. Ils sortiront ici au fur et à mesure.
J’aime cette poétesse avec rage, encore aujourd'hui. Ses poèmes restent les hôtes privilégiés de mes poches en balade.
J’ai l’impression de croiser pas mal de témoignages d’autrices1 ou de personnes dans la vie réelle qui racontent à quel point la lecture des trois sœurs Brontë (Charlotte, Emily et Anne) a été fondatrice. Comme un tissu de lectrices.
Et rien à voir, mais pour celleux qui sont à Lyon le jeudi 5 juin, c’est jour de scène ouverte queer et féministe aux Clameurs à la Guillotière. C’est organisé par cunni lingus, c’est un moment vivantes et je ne saurais que trop vous recommander de venir glisser une oreille ou un texte. Rdv avant 19h30 pour s’inscrire pour lire/dire/autre. La lecture démarre à 19h30.
Douceur à vous.
There should be no despair for you / Il devrait n'être point de désespoir pour toi
There should be no despair for you While nightly stars are burning; While evening pours its silent dew, And sunshine gilds the morning. There should be no despair--though tears May flow down like a river: Are not the best beloved of years Around your heart for ever? They weep, you weep, it must be so; Winds sigh as you are sighing, And winter sheds its grief in snow Where Autumn's leaves are lying: Yet, these revive, and from their fate Your fate cannot be parted: Then, journey on, if not elate, Still, never broken-hearted! Il devrait n’être point de désespoir pour toi Tant que brûlent la nuit les étoiles, Tant que le soir répand sa rosée silencieuse, Que le soleil dore le matin. Il devrait n’être point de désespoir, même si les larmes Ruissellent comme une rivière : Les plus chères de tes années sont-elles pas Autour de ton cœur à jamais ? Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi ; Les vents soupirent comme tu soupires, Et l’Hiver en flocons déverse son chagrin Là où gisent les feuilles d’automne. Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort Ne saurait être séparé : Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie, Du moins jamais le cœur brisé. novembre 1839
D’autres poèmes d’Emily Brontë lus ici :
Dis-moi, dis, souriante enfant / Emily Brontë / traduction de Pierre Leyris
Emily Brontë est une poétesse et romancière anglaise du début XIXème siècle.
Celui-là reste un de mes préférés.
Je fais peu de cas des richesses / Emily Brontë
Emily Brontë est une poétesse et romancière anglaise.
Entre autres, Gloria Steinem dans Révolution intérieure, dont Mona Chollet parle abondamment dans Résister à la culpabilisation. Elle fait un parallèle assez intéressant entre la romance, qui par son côté passionnel et toxique se rapproche des Hauts de Hurlevent, et l’amour, dont Jane Eyre serait un exemple. Sans doute des choses à redire mais c’est loin d’être faux, notamment sur le personnage de Jane, qui s’émancipe aussi par ses amitiés féminines. Elle cite l’essai qu’Adrienne Rich a consacré à Jane Eyre. Il est dans l’anthologie d’essais publiée par Mamamélis si je me souviens bien. Sinon, son titre anglais est “Jane Eyre: The Temptations of a Motherless Woman” et c’est dans On Lies, Secrets and Silence.
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